Nous voici enfin à la fin du voyage ! 12 articles pour résumer 28 jours de trip, finalement, c’est raisonnable, non ? Nous avons passé 3 jours pleins à Los Angeles, pas assez pour tout découvrir de la ville bien entendu mais assez pour avoir envie d’y revenir pour justement explorer des coins moins touristiques.
Comme je vous le disais lors du dernier épisode, nous sommes arrivés la veille chez ma cousine. C’était très sympa de terminer le voyage avec quelques jours en famille.
Le lendemain, nous quittons la maison quand tout le monde dort encore, direction Universal Studio. Arrivés sur place, nous cherchons le parking Frankenstein Vallet : en effet, nous avons cassé la tirelire, et nous avons pris des billets VIP. Nous laissons le SUV au voiturier et après nous être présentés à l’accueil VIP, nous profitons d’un superbe buffet de petit déjeuner. Nous pouvons prendre tout notre temps car j’avais pris de la marge pour le trajet. Puis, notre guide pour la journée nous prend en charge avec quelques autres touristes.
Nous embarquons dans un mini bus et nous commençons par la visite des studios. Nous commençons par les « Picture cars » et apercevons sur notre gauche un parking un peu spécial : les différentes voitures du film Fast & Furious y sont garées, la Ferrari de Magnum, les voitures volantes de Retour vers le futur, puis c’est le véhicule du film The Flintstones, la famille Pierrafeu, qui dénote un peu !
Dans le bus, une vidéo nous rafraîchit la mémoire et nous montre les scènes finales des films pour lesquels nous allons découvrir l’envers du décor ou les effets spéciaux.
Nous arrivons dans ce qui ressemble à un village mexicain quand soudain, des trombes d’eau dévalent la rue, simulant une inondation. Un peu plus loin, le requin des dents de la mer nous fait peur alors que le bus s’est arrêté à Amity island. Un peu plus loin, le bus s’arrête dans un tunnel et nous sommes soudain virtuellement attaqué (via des écrans 3D) par King Kong qui secoue le bus dans tous les sens (celui-ci étant sur une plateforme articulée). Nous connaissons également un tremblement de terre alors que nous venons de nous engager dans une bouche de métro. Enfin, nous nous retrouvons également au plein milieu d’une course poursuite, avec les héros du film Fast & Furious.
Le bus se déplace dans des décors extérieurs, passant ainsi d’un village français à une place italienne ou à une rue de New York. Nous traversons Wisteria Lane, le fameux quartier des Desperate Housewives… dont les superbes maisons ne sont en fait que des façades ! Nous nous arrêtons et visitons à pied la scène du crash de la Guerre des mondes. Nous sommes pris en photo près de l’avion coupé en deux, c’est très impressionnant car il s’agit d’un vrai avion, donc en taille réelle. Non loin de là, s’érige la version réduite de la maison de Psychose, sous le soleil, elle impressionne moins que dans le film.
Nous visitons un plateau de tournage immense, qui représente un centre commercial. Tous les rayons sont remplis de produits réalisés spécialement pour la série, avec des marques inventées. On nous demande de ne surtout rien toucher.
Pour finir, le bus nous dépose devant un grand hangar, celui dans lequel sont regroupés la majeure partie des accessoires utilisés dans les films. Tout est classé par objet : des étagères avec que des téléphones, anciens et nouveaux modèles, d’autres avec des lampes, avec de la vaisselle… Tous les styles sont présents : des années 50 à l’ultra design. C’est fou le nombre d’accessoires dont on a besoin lors d’un tournage, sans compter les costumes et les décors !
Nous sommes de retour dans le parc. Cette fois-ci, le fun va vraiment commencer. La guide nous dirige vers les attractions. Nous voyons les panneaux afficher des temps d’attente déjà supérieur à une heure pour les tours les plus prisés. Nous zappons des queues immenses en empruntant des passages réservés aux coupe-files et VIP.
La première attraction dans laquelle nous embarquons est celle des Transformers. C’est du 3D, donc des écrans, avec quelques sensations liées au fait que notre « véhicule » se trouve balloté lors des bagarres entres les robots géants. C’est le type d’attraction que j’aime bien : je me sens en sécurité, puisque nous ne quittons pas la terre ferme, tout en ayant de jolies sensations, l’immersion 3D rendant les choses très réalistes.
Puis nous accédons au ride Jurassic Parc. Nous sommes placés dans la voiture de devant, et un poncho en plastique nous est fourni… afin de nous protéger un minimum lors de la douche finale ! La balade sur l’eau nous fait croiser quelques dinosaures, les décors sont très réalistes et la musique nous plonge directement dans l’ambiance du film. A la fin du tour, nous montons tellement à la verticale qu’on s’imagine bien comment cela va se finir… par une descente très rapide qui se termine dans un jet d’eau. C’est top, j’adore.
Juste avant de déjeuner, nous terminons la matinée par la Revanche de la Momie. Je le sens moins bien celui là mais comme nous ne faisons pas la queue je n’ai pas le temps de me renseigner vraiment. Je suis déjà assise et attachée lorsque j’aperçois un panneau indiquant qu’il s’agit d’un « high speed roller coster with dramatic accelerations». Je vous le dis, je n’ai pas passé un super moment, j’ai eu trop peur !
C’est la pause de midi. Notre guide nous conduit dans une grande salle de restaurant où, là encore, un buffet vraiment top nous attend. Nous avons une table réservée au groupe. Il y a même un endroit où nous pouvons brancher nos téléphones portables pour les recharger.
Après le déjeuner, les rides se succèdent. J’aime celui des Minions, où la salle immense face à l’écran géant me rappelle le Futuroscope. Pour celui des Simpsons, même si cela se fait à travers un écran, la sensation d’embarquer sur une montagne russe m’oblige à fermer les yeux. J’adore celui d’Harry Potter, où, attachés au niveau du torse, mais les jambes ballottantes, nous suivons Harry et ses amis qui virevoltent entre les tours de Poudlard, à califourchon sur leur balai… A force de courage, petit à petit, j’arrive à laisser les yeux ouverts un peu plus longtemps !
Nous voyons aussi des spectacles, là encore avec des places réservées. Celui des effets spéciaux est très sympa, mais notre préféré c’est vraiment Waterworld, un show magique, plein de rebondissements et d’effets waouh.
Lorsque la guide nous quitte, il est juste 15h et nous avons testé au moins une fois toutes les attractions. Nous avons jusqu’à la fermeture du parc pour en refaire autant que souhaité. Nous n’avons plus de guide VIP mais notre badge nous permet toujours l’accès coupe file. Nous enchaînons les attractions jusqu’à la tombée de la nuit. Là, commence un show de sons et lumières projetées sur la façade du château de Poudlard, dans l’univers Harry Potter donc (univers que nous avons adoré, étant des fans absolu des livres comme des films). C’est magique. Juste avant de quitter définitivement le parc, nous avalons un cornet de frites et des nuggets chez les Simpson. La fatigue se fait sentir mais nous avons passé une super journée. Moi qui n’aime pas trop les parcs à cause des temps d’attente, je ne peux que recommander le billet VIP, j’ai kiffé !
Le lendemain, nous commençons par la visite de downtown. Nous nous garons non loin du Walt Disney Concert Hall. L’architecture du bâtiment nous plait beaucoup avec ses immenses panneaux en acier qui réfléchissent la lumière du soleil et se découpent dans le ciel très bleu. La famille Disney a grandement aidé à la réalisation du projet, avec une dotation totale dépassant les 100 millions de dollars, rien que ça.
A pied, nous descendons l’avenue jusqu’à temple street, pour admirer un autre bel ouvrage, la cathédrale Lady of the Angels. Elle nous surprend par son style très moderne et semble immense. Nous entrons. C’est effectivement très grand et très beau. Je n’ose pas prendre de photo car une cérémonie est en cours. Nous restons dans le transept puis ressortons discrètement.
Nous marchons une dizaine de minutes sous le franc soleil, passant devant l’entrée de China Town, pour rejoindre El Pueblo : nous sommes là ou tout a commencé, en 1781, dans le Los Angeles historique. Cette mission nommée « El Pueblo de Nuestra Señora la Reina de los Ángeles del Río Porciúncula » (ouf !) comptait alors 44 âmes.
Nous nous engageons dans Olvera Street, une petite rue piétonne bordée de maisons à l’allure mexicaine. Les boutiques de souvenirs ou d’artisanat mexicain se succèdent dans une ambiance colorée et joyeuse. C’est très dépaysant, on se sent bien loin de la mégalopole aux quatre millions d’habitants.
Nous continuons à marcher dans le quartier, notamment au niveau de North Main Street et enchainons les points d’intérêts : la Pico House, de style renaissance italienne, qui fut à l’époque l’hôtel le plus extravagant de LA et qui accueille aujourd’hui des expositions ou encore la Old Plazza Firehouse la plus ancienne caserne de pompiers de la ville, la Iglesia de Nuestra Señora la Reina de los Ángeles, la plus ancienne église, achevée en 1822…
Nous rejoignons enfin Union Station, la fameuse gare qui combinent plusieurs styles : art déco, paquebot, missionnaire… Cela fait du bien de rentrer au frais dans un espace climatisé.
Nous repartons en direction du parking, il est temps d’aller voir Hollywood ! En passant, nous apercevons quelques beaux bâtiments du Civic Center.
Nous entrons l’adresse 6105 Mulholland Drive dans le GPS, j’ai lu qu’il y avait un parc qui permettait de prendre facilement en photo les lettres blanches accrochées au Mount Lee, le fameux Hollywood sign.
Nous arrivons sur place après une petite grimpette, les voitures se garent sur le côté, nous avons la chance d’avoir une place qui se libère juste à notre arrivée : il y a un monde fou !
Dans l’idéal, j’aurai aimé faire la randonnée qui permet de monter jusqu’au Hollywood sign. La vue doit être géniale de là-haut. Mais pour cela, il aurait fallu ajouter des jours à notre déjà long séjour…
Après l’emblème, allons donc voir à quoi ressemble ce fameux Hollywood ! Nous nous garons dans le parking sous-terrain d’un centre commercial immense, tout près du Hollywood Boulevard. Il n’est pas difficile de repérer le Walk of Fame, portion ornée des fameuses étoiles : il n’y a qu’à suivre la foule. Nous prenons notre mal en patience, essayant de photographier les étoiles de nos personnalités préférées.
Au numéro 6801 se trouve le célèbre Chinese Theatre, cette salle de cinéma mondialement connue pour ses avant-premières. Devant, une esplanade où le sol de béton est recouvert d’empreintes de pieds et de main, accompagnés du nom de leur propriétaire : Samuel L Jackson, Tom Hanks, Emma Watson, Clark Cable, John Travolta, Sandra Bullock, Merryl Streep… Il est quasiment impossible de prendre une photo : il est 14h, le soleil est haut dans le ciel, et chaque personne présente projète son ombre sur le sol.
Après un repas mexicain vite avalé, nous reprenons la voiture. Je mets un temps fou à sortir du quartier, la foule traversant la route bien au-delà du temps autorisé. Je récupère enfin Sunset Boulevard puis Doheny Drive. Je me gare juste avant l’intersection avec le Santa Monica Blvd car j’aperçois le fameux panneau Beverly Hills aux lettres jaunes sur fond bleu.
Nous faisons quelques photos. Curieusement, nous sommes les seuls touristes du coin et cela nous intimide lorsque des résidents du quartier nous regardent de loin ! Nous ne nous plaignons pas, cela fait vraiment du bien de ne plus être parmi la foule. Nous ne restons pas plus longtemps, il est en effet interdit pour tout non résident de se promener à pied dans la ville ! Etant donné le nombre de stars au mètre carré dans cette ville de 30000 habitants, la municipalité a édicté des règles plus strictes qu’ailleurs.
Nous reprenons la voiture pour emprunter les rues au hasard. La plupart sont très larges, bordées de hauts palmiers. Les maisons, de part et d’autres, sont toutes plus belles les unes que les autres. Nous ne sommes pas dans le quartier des stars car la majeure partie de ces propriétés ne possèdent pas de clôture. On pourrait accéder directement à la porte d’entrée, peut-être que c’est juste une impression et qu’on déclencherait une alarme dès que nos pas fouleraient l’allée ! Nous les prenons discrètement en photo, directement depuis la voiture. Tout est si calme, résidentiel, qu’on se sent comme des voyeurs. En même temps, je comprends que les gens qui payent une fortune pour habiter ici mettent tout en place pour ne pas être importunés par des hordes de touristes.
Nous arrivons finalement dans Rodeo Drive, cette fameuse avenue remplie de boutiques de luxe que Pretty Woman descend, les bras chargés de sacs de marque.
Nous terminons la journée en retrouvant ma cousine et sa petite famille chez des amis, dans une résidence avec piscine qui m’a fortement fait pensé à Melrose Place 🙂
Le lendemain, pour notre dernier jour, repos à la plage : Venise Beach !
C’est immense, on risque pas d’avoir Jacky qui vient squatter à 2cm de notre serviette. On fait un chouette pique nique, on prend le temps, on papote, les enfants se baignent… Bref, un moment de farniente comme nous en avons eu peu en 4 semaines.
Après la plage, nous nous promenons sur le Venice boardwalk, cette fameuse promenade qui longe la plage. L’ambiance y est très animée : magasins de vêtements, vendeurs ambulants, spectacles de rues… sans compter la foule disparate où se croisent des touristes en shorts, des surfeuses en maillot échancré et des grand-pères en gilet…
Nous reprenons la voiture pour aller voir les fameux canaux de Venise. Nous voilà dans la fameuse “Venise de l’Amérique”, chère à Abbot Kinney, ce millionnaire qui a façonné toute cette partie de la ville. En 1905, on pouvait se promener en gondoles sur ces canaux creusés dans d’anciens marécages. Lorsque la ville de Venice a été rattachée à Los Angeles, en 1925, les autorités sanitaires ont regardé de plus près ces fameux canaux, qui, mal irrigués, comportaient des eaux stagnantes et malodorantes. Aussi, la plupart furent comblés et recouverts de pavés. Il faut dire aussi qu’il fallait laisser plus de place aux automobiles ! Il ne reste plus que six canaux aujourd’hui, soit quatre fois moins qu’à l’époque. Laissés des années à l’abandon, il a fallu des millions de dollars pour réhabiliter ceux que nous pouvons admirer aujourd’hui.
Un petit havre de paix aussi près de l’agitation déjantée de la plage, j’adore ce genre de contraste. Décidément, entre cette petite Venise de poche et les gondoles de Las Vegas, il me tarde de connaitre à présent le vrai modèle italien ! Je vous étonne si je vous dis que c’est prévu pour cette année ?
Nous reprenons la voiture direction la fameuse 3rd Street promenade. L’allée est très large, encadrée de boutiques et bordée de longs et hauts palmiers. Il y a beaucoup de monde, autant de locaux que de touristes je dirais. Mais bon, rien de bien exceptionnel.
Nous marchons jusqu’à la plage pour admirer le Pier de loin. Et nous restons jusqu’au coucher du soleil…
Le lendemain, nous rendons la voiture de location et nous prenons l’avion direction Paris. This is the end my friend.
Bilan :
- nous avons déroulé 5900km de bitume
- nous avons pris plus de 6000 photos
- nous avons fait 330 km à pied
- nous en avons pris plein les mirettes et c’était trop chouette !
J’espère que vous avez apprécié ces comptes rendus. Vous les retrouverez tous en cliquant sur l’index VOYAGES, sous la bannière.