Nous arrivons bientôt à la fin du voyage, il s’agit de l’avant dernier chapitre, le dernier sera consacré à Los Angeles.
En quittant San Francisco, nous passons par Gilroy : rien à y voir mais un grand outlet, le 3ème de notre séjour (après les 2 de Las Vegas). Nous faisons encore une fois de belles affaires, surtout pour les vêtements et chaussures de sport.
Nous rejoignons ensuite la côte Pacifique pour faire une étape à Monterey. Après le check-in au motel et le lancement d’une machine de linge (les joies des longs voyages), nous nous dirigeons vers le Pacific Grove Gate : le « péage » (10 dollars par voiture) pour pouvoir emprunter la 17 Miles Drive. Nous avions un temps magnifique à Gilroy qui n’a eu de cesse de se dégrader au fur et à mesure… Du coup, le temps est maintenant blanc et gris, comme vous pouvez le constater sur les photos,. Je suis un peu déçue car nous sommes en fin d’après-midi et j’avais imaginé profiter de la douce lumière du soir.
Nous quittons la route au niveau du Carmel Gate. Il nous faut ensuite à peine plus d’un quart d’heure via la CA-1 pour revenir à Monterey. Nous nous garons dans le centre-ville. Nous sommes dans Cannery Raw, la célèbre « rue de la sardine » mise à l’honneur dans le roman de John Steinbeck. Aujourd’hui, il ne reste plus rien des usines dans lesquelles on mettait les sardines en conserve. Les bâtiments ont été restaurés et abritent à présent des boutiques ou des restaurants.
Le lendemain, nous retournons à Carmel by the Sea pour découvrir un peu plus la ville. Avec la voiture, nous empruntons quelques rues du centre-ville histoire d’en avoir un aperçu rapide. Nous apercevons quelques ruelles à l’allure européenne, et aux maisons mignonnettes. En cherchant un parking, nous trouvons une grande et belle plage de sable blanc. Mais le temps est toujours très blanc…
Nous reprenons la route. Il est 13h lorsque nous apercevons les trois hautes cheminées caractéristiques de l’usine Dynegy Power de Morro Bay. Il y a plus sympa comme accueil, la centrale électrique est implantée juste au bord de l’eau, au niveau du port. Au large, trône le fameux îlot rocheux tout rond, le Morro Rock, planté au milieu de l’océan pacifique, et qui, lui, est beaucoup plus photogénique. Il fait maintenant beau et chaud, nous sommes contents de retrouver une météo plus estivale !
On déjeune au soleil, on prend le temps, c’est top. Nous reprenons ensuite la route pour rejoindre San Luis Obispo. Rien de spécial non plus à voir exceptée la curiosité locale au 733 Higuera Street : une ruelle étroite, à peine deux mètres de large, bordée par des murs montant à plus de quatre mètres. Toute la surface de ces murs est recouverte de chewing-gums mâchouillés, usagés, collés. Il parait que la petite histoire a commencé vers les années 70 ! Oui, je confirme, c’est beurk !
Avec la chaleur ambiante, il règne dans l’allée une odeur un peu écoeurante de malabar réchauffé. Nous restons juste le temps nécessaire pour quelques photos et vidéos.
Bref, nous n’avons rien fait de vraiment spécial durant cette journée. Normalement, ce qui était prévu c’était de longer la côte de Monterey à San Luis Obispo en empruntant la fameuse CA1. Nous devions visiter Pfeiffer Big Sur Park et le Julia Pfeiffer Burns State Park le matin. Mais mon programme s’est écroulé en février, lorsque les pluies torrentielles ont provoqué un glissement de terrain qui a endommagé le pont de Pfeiffer Canyon. Situé à un niveau stratégique, non loin de Big Sur, la disparition du pont (que les autorités ont préféré détruire pour le reconstruire) a rendu impossible toute circulation sur la CA1. Et ce n’est pas tout, au mois de mai, un glissement de terrain au niveau de Mud Creek a également coupé la route, un peu plus au sud. Si c’était à refaire j’aurais tracé jusqu’à Santa Barbara car l’arrêt à San Luis Obispo, à part nous apporter un peu de repos, n’avait rien de touristique.
Le lendemain donc, départ pour Santa Barbara. Nous commençons par visiter Old Mission. Cette mission a été fondée en 1786. C’est une des nombreuses missions construites par les Espagnols en Californie. Nous prenons un ticket pour la visite : quelques pièces à l’intérieur converties en musée consacrés à la colonisation espagnole, un cloître, des jardins, le cimetière.
Nous reprenons la voiture pour nous rendre à State Street et nous garer en plein dans le centre touristique. Nous descendons la rue en direction du Pier, le Stearn Wharf. Les boutiques de vêtements branchés côtoient les nombreux restaurants, les galeries d’artistes ou les magasins de souvenirs. Tout au bout, nous apercevons enfin la plage. Je m’attendais à un endroit plein de vie mais l’étendue de sable est tellement large que la plage parait vide. Quelques joueurs de volley-ball, des groupes de kayakistes, des pique-niqueurs, des touristes échoués sur le sable… et surtout de l’espace ! Aucun soucis pour placer sa serviette ici !
Le Pier, quand à lui, est à l’image de la plage : long de 700 mètres et très large, permettant aux voitures de circuler tout en laissant un bel espace de promenade aux piétons. C’est très agréable.
Après cette belle ballade au soleil, nous déjeunons puis reprenons la route. Nous récupérons facilement la 101. Pour ne pas rester sur l’autoroute jusqu’à destination, j’ai mis via Port Hueneme, comme ça nous pouvons terminer le parcours en empruntant la fameuse CA1. Nous arrivons à Malibu via la Pacific Coast Highway, ça claque, non ?
Après avoir autant marché, que ça fait du bien de se poser sur le sable ! Par contre, je ne fais que trempette des pieds (au bronzage sandalette !), je suis peut-être chochotte mais l’eau est vraiment trop froide pour moi ! D’ailleurs, il n’y a vraiment pas grand monde dans l’eau.
Le soir, nous rejoignons le westside de Los Angeles, dans le quartier de Mar Vista. Plus de motel ! Nous résiderons chez ma cousine jusqu’à la fin du séjour, et ça, c’était top !
Stay tuned for the next episode : El Pueblo de Nuestra Señora la Reina de los Angeles !