J’ai CuisineTV mais je n’ai malheureusement pas le temps de regarder cette chaîne aussi souvent que je le voudrais. Et quand je peux le faire, ça tombe toujours sur des émissions qui ne m’intéressent pas… (genre, 1h pour savoir cuisiner un aspic de joue de boeuf ben c’est pas mon truc).
Bon, mais l’autre jour, j’ai pu être devant la TV pour regarder l’émission « les desserts de Benoît ». J’aime beaucoup Benoit Molin car ses explications sont toujours claires, c’est pas un type qui se la pète, il est simple et il a toujours de bonnes idées (*).
Comme cette recette de clafoutis soufflé, que j’ai beaucoup aimée !
Les ingrédients :
- 3 oeufs
- 40cl de crème liquide
- 3 cas de sucre
- 3 cas de farine
- 60g d’amandes en poudre
- 1 cas de beurre
- 1 cas de miel
- 4 pommes
- 150g d’amaretti (maison, tellement c’est fastoche)
Eplucher les pommes et les couper en 8.
Mettre le beurre dans une poêle et ajouter les pommes, puis le miel. Laisser colorer une dizaine de minutes.
Séparer les blancs des jaunes.
Dans un saladier, mélanger les jaunes, la crème fraîche, la farine et les amandes en poudre.
Monter les blancs en neige avec le sucre.
Beurrer et sucrer (avec un peu de sucre glace) un moule à manqué. Y disposer les pommes.
Ajouter les amaretti, que vous aurez coupé en petits morceaux (par 4 ou 6).
Ajouter le mélange jaune aux blancs, homogénéiser délicatement.
Verser l’appareil sur les pommes+amaretti.
Faire cuire à 180° pendant 30 minutes, pas moins.
A la sortie du four, le clafoutis a bien monté comme un soufflé. Il redescend ensuite mais même s’il est moins beau, il est tout aussi bon.
(*) Petite anecdote : récemment, Benoit Molin a fait une linzertorte dans son émission. Vous vous rappellez du KKVKVK que j’avais
organisé ? la difficulté n’était pas d’étaler de la confiture de framboises, mais bien de réussir à dompter la pâte Linzer, super friable ! Eh bien même Benoit a galéré ! Il faut que la pâte soit hyper froide et comme sur le plateau il devait faire bien chaud, il n’a pas réussi à mettre sa pâte dans le moule car une fois étalée sur le plan de travail, impossible de la décoller ! Nous avons donc eu droit à une petite pause pour qu’il puisse étaler de nouveau la pâte sur une planche, et mettre celle-ci au frais avant de pouvoir installer la pâte dans le moule à tarte.
Tout ça pour dire que ça fait du bien aussi de voir les pros galérer un peu : c’est vrai quoi, des fois je me sens pataude parcequ’à la TV tout a l’air si facile…
