Cette année, l’anniversaire de Léane n’en finit plus : jeudi 16 mars pour le jour J, dimanche 19 mars pour la fête en famille et samedi 25 mars pour la fête avec
les copains de l’école !

Le choix du jour :
Initialement, j’avais prévu cette fête le samedi 18… Le problême, c’est que nombre
des invités… l’étaient déjà, pour une autre fête, organisée en même temps. Quand on le peut, s’assurer, auprès des maîtresses ou de l’ADSEM (car c’est elles qui, en général, s’occupent de la
distribution des enveloppes), qu’aucune fête n’est organisée dans le même créneau horaire !

Ce désagrément oblige tout de même à réimprimer toutes les invitations pour modifier le jour, et à les redistribuer…

Les invitations :
J’avais fait des invitations toute simples, en précisant l’heure d’arrivée mais aussi
l’heure de départ !
En effet, il vaut mieux borner, tout de même, car certains parents en profitent sûrement pour aller faire un trekking au Sahara, chais pas…et reviennent quand la nuit tombe !
La durée doit être adaptée en fonction de l’âge…
Là, les filles sont en petites sections (entre 3 et 4 ans) et les deux garçons sont chez les grands (5 et 6 ans) donc j’ai opté pour une durée de 2 heures : de 15h à 17h.

Ces invitations doivent être distribuées 15 jours à l’avance.
N’oubliez pas de demander une réponse (pour confirmer la présence des bambins) et de fournir votre numéro de téléphone.

Le planning : achats, déco, gâteau :
Une semaine avant, en général, on a déjà environ 80% des réponses.
On peut donc commencer à acheter la vaisselle jetable (assiettes, verres, serviettes « Princesses de Disney » par exemple), les sachets pour mettre les bonbons et/ou les petits cadeaux, les petits
cadeaux en question, et la déco : bannière, ballons…

Moi, j’achète des cadeaux à tout petit prix : chouchou, bijoux en plastique pour les filles… petites voitures pour les garçons.
Je complète les sachets avec un assortiment de bonbons (bananes haribo, fraises tagada, crocodiles, nounours en gélatine, sucettes…).

Ayant un rendez-vous à Paris à 11h30, j’ai dû préparé le gâteau la veille.
J’ai choisi un gâteau très simple, ne nécessitant aucun ingrédient farfelu, et qu’a priori, tous les gamins aiment : un gâteau au yaourt au chocolat.

Je l’ai décoré 2h avant l’arrivée des invités, en lui donnant une jolie tête de poupée.

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 Enfin, je me prépare un planning papier, sur lequel je récapitule le déroulement « prévu » de la fête :

15h à 15h15 : accueil et maquillage
15h15 à 15h45 : jeux
15h45 à 16h : ouvertures des cadeaux et jeux libres
16h à 16h15 : goûter
16h15 à 16h30 : lecture
16h30 à 17h : dessin et coloriage

Bien sûr, ce planning n’est jamais respecté à la lettre mais il me donne une base sur laquelle m’appuyer !

Accueil :
Lorsque
j’accueille des enfants que je ne connais pas, je demande systématiquement aux parents leur n° de téléphone (on ne sait jamais), et également si l’enfant fait des allergies au maquillage ou à un
aliment… 

Maquillage :
J’improvise en
général en fonction des demandes, surtout avec les filles : princesse des fleurs, charlotte aux fraises, papillon, petit chat…

Pour les garçons, je fais des pirates, des bandits, des clowns…

Par contre, je ne fais jamais de base sur l’ensemble du teint : même si j’utilise du maquillage spécial pour les enfants, qui s’enlève à l’eau, j’essaie de ne pas trop charger pour rendre le démaquillage le plus aisé
possible.

Jeux :
Mes deux enfants
sont nés en hiver… Je ne peux donc jamais espérer mettre tout le monde dehors dans le jardin ! J’organise donc des jeux d’intérieur…

Exemples :

les statues musicales : les enfants sont en train de danser et dés qu’on arrête la musique, ils doivent faire la statue. Celui qui
bouge est éliminé.

chaud ou froid : un des enfants va se cacher. Les autres cachent un objet dans la pièce. L’enfant doit le retrouver avec les
indications de ses copains : il est « chaud » quand il s’en rapproche, « froid » quand il s’en éloigne.

le jeu de Kim : sur un plateau, je place des objets (très peu quand les enfants sont petits). Un enfant sort. On enlève un objet du
plateau et l’enfant doit dire lequel manque.

la pêche à la ligne : je prépare plein de poissons en cartons avec une bouche en trombonne (merci à Chantal et Eric pour le matériel
!!). Sur certains, je colle une vignette qui signifiera « cadeau »… Les enfants pèchent les poissons s’arrêtent dés qu’ils ont trouvé
un poisson « cadeau » : samedi, c’était pour gagner une brochette de bonbons.

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le nez du clown (ou la queue de l’âne) : un clown dessinée sur une feuille A3, un cercle rond cartonné, avec du scotch. Les enfants,
les yeux bandés, devront positionner le nez rouge sur le nez du clown. On note l’emplacement de chaque enfant.

grogne cochon : les enfants sont assis en cercle sur des chaises. Un enfant se place au milieu, les yeux bandés, avec un coussin. On
le fait tourner sur lui-même. Puis il doit trouver un de ses copains, s’asseoir sur ses genoux avec le coussin et lui dire « grogne cochon grogne ! ». L’autre doit grogner et si l’enfant découvre
qui c’est, il s’assoit et c’est l’autre qui prend sa place au milieu.

le facteur n’est pas passé : indémodable !

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Ouverture des cadeaux et jeux libres :

Souvent, quand on prévoit des jeux après l’ouverture des cadeaux, les enfants sont frustrés ne ne pouvoir essayer les nouveaux
jouets.

Maintenant, je ne me prends plus la tête : c’est leur quart d’heure de liberté.

Mais pour ne pas que cela dégénère, je borne avec le goûter : « allez, tout le monde à table, on va souffler les bougies ! »

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Goûter :

Bien sûr, on commence par la chanson et les bougies.
En plus du gâteau, je prévois des petits suisses et des compotes.

Je sors le saladier de bonbons seulement après…

Il ne faut pas se leurrer, c’est rare qu’il reste plus d’un quart d’heure à table… alors j’enchaine tout de suite avec l’instant lecture :
j’en profite, ils sont tous assis à table !

Lectures :

Je choisis l’histoire à raconter en fonction de mon auditoire : bataille, pirates et dragon pour les garçons ; princesses pour
les filles…

Mais je ne raconte pas tout de suite la grande histoire

Je commence par le jeu du « faux! » : j’écris une petite histoire (sans grand intérêt) dans laquelle j’emploie des mots à la place
d’autres, ou dans laquelle les situations sont farfelues…

Par exemple :

« Il était une petite fille qui avait de beaux cheveux verts et de jolis yeux blonds. Un jour, elle décida d’aller chez le boulanger pour
s’acheter de jolies chaussures… »

Les enfants doivent crier « faux! » à chaque fois que quelque chose semble bizarre.

Quand ils se sont défoulés un peu, ils sont plus attentifs pour la vraie, la belle, histoire. 

Dessin et coloriages :
Je prévois toujours une activité calme pour terminer : c’est beaucoup plus
agréable d’accueillir de nouveau les parents dans une atmosphère détendue. 

Je m’arrange pour trouver des coloriages sympas sur différents sites et je les imprime : je prévois des Cendrillons, des Belles au bois dormant pour les
filles, des spiderman, des power rangers, pour les garçons. 

Je lance aussi des thèmes liés à l’histoire qu’on vient de raconter : « et si tout le monde essayait de dessiner la princesse de notre histoire, dans son beau
château ? ». J’aide pour stimuler un peu… La dernière fois, j’ai du réaliser ainsi 5 chateaux de princesse ! 

Quand j’ai le temps, si les enfants sont très calmes, et si Fernand peut prendre le relais, je profite de ces instants pour mettre sur le PC les photos
numériques prises lors de la petite fête. Je fais une sélection, je prépare une mosaique, que j’imprime en autant d’exemplaire que d’enfants.

Ils peuvent ensuite découper les photos, les coller … ou décorer simplement la feuille imprimée. 

Voilou ! J’espère que ces quelques indications sur mon organisation vont en aider certaines !