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Alhya, regarde-moi bien dans les yeux : si je me suis lancée dans cette aventure, c’est pour toi. Uniquement pour toi. Et je suis pas bien sûr
que j’en aurais le courage une seconde fois. Mon amour des raviolis n’est pas aussi grand… chuis pas Manue, môa !

Mais non je ne boude pas… C’est juste que j’ai pris la recette de la pâte chez Manue et qu’elle, elle a une machine à pâte, pas moi. Alors j’ai eu beaucoup beaucoup de mal à étaler… me suis fait mal à mes petits bras non musclés…

Pour la pâte, mettre dans un saladier :

300g de farine
2 oeufs
2 jaunes d’oeufs
12.5ml de lait + 12.5ml d’huile
1 pincée de sel

Et pétrir pour former une boule, que vous laisserez reposer 30 minutes.

Là déjà, j’ai trouvé qu’elle était bien difficile à dompter cette pâte et j’ai crains le pire…

Pendant ce temps, on peut préparer la farce : allez, on va faire encore plaisir à Alhya, avec une farce qu’elle met dans ses feuilletés ou dans ses samossas

Prenez 500g d’épinards frais (blanchis 5 minutes dans de l’eau bouillante), hachez finement et faire revenir dans une sauteuse avec un peu de beurre.

Mettre à refroidir dans un saladier puis ajouter 2 belles cuillères à soupe de ricotta.

Audinette’s touch : ajouter 50g de parmesan râpé et l’équivalent de 3 tranches de jambon fumé coupées en tout petits bouts.

Saler, poivrer et la farce est prête.

Ensuite, on prend son courage à deux mains, son rouleau dans les deux autres (oui, oui, faut avoir 4 mains pour cette recette), et on étale… et on étale encore… et c’est dur, et c’est toujours trop épais… Moi c’est pas le rouleau que j’ai failli casser, c’est ma table à force d’appuyer comme une forcenée pour aplatir la pâte…

Bon, je manque de patience alors n’en pouvant plus, je m’arrête là : avec une pâte qui devrait être plus fine, oui je sais…

Je découpe des cercles avec des emporte-pièce de 80 mm.

Je mets dessus des petits tas de farce. 

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Trop.

Quand je commence à refermer les ravioles, ça fuit de tous les côtés. Pourtant j’avais pas eu l’impression d’en mettre tant que ça… Bon, je m’arrange et je mouille les bords avec un pinceau trempé dans de l’eau pour aider à sceller tout ça.

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Je laisse mes ravioles au frais.

Au moment de passer à table, je les plonge dans un grand volume d’eau bouillante salée et au bout d’une douzaine de minutes, ils remontent enfin à la surface. Je goûte et ils sont encore un peu fermes (sont trop épais je vous dis, pfff).

Bon, il a fallu un quart d’heure de cuisson (pour des raviolis frais, ça craint) pour que tout soit cuit.

Je les ai servis simplement saupoudrés de parmesan râpé… j’avais plus la force de faire une sauce !

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