Le deuxième jour, nous nous sommes levés assez tôt, ce qui était assez facile compte tenu du décalage horaire avec la France.
A 7h30, nous étions au Starbucks près de la station de métro afin de pouvoir petit-déjeuner sur le trajet jusqu’à la station South Ferry. Là où nous prenions le métro le plus souvent, c’est à dire 50th St. ligne 1 (rouge), on monte dans les premiers wagons donc nous n’avons pas eu de soucis à l’arrivée. En effet, seules les 5 premières voitures desservent South Ferry !
Un rapide passage obligé au Castle Clinton pour échanger les vouchers City Pass contre les vrais billets et hop, c’était parti pour 20 minutes de queue. On ne voit pas le temps passer, car, comme à l’aéroport, il faut passer des sas de sécurité. Le premier ferry part à 8h30. On voulait être à bord, l’objectif est rempli !
Le temps est un peu brumeux mais il ne pleut pas et au fur et à mesure des minutes, le ciel se dégage.
Nous apercevons miss Liberty de loin, et lorsque le ferry s’en rapproche c’est la folie sur le pont : on n’est pas tout seuls, forcément, alors je choisis de me mettre derrière des enfants pour photographier au dessus de leur tête. Du coup, comme nous n’avions pas réservé pour monter dans la couronne, et que je ne voyais pas l’intérêt de monter sur le socle, nous ne sommes pas descendus du bateau lorsqu’il a fait son premier arrêt à Liberty Island.
Du coup, le pont était vide lorsque nous sommes repartis vers Ellis Island et là, j’ai pu prendre des photos. Non mais !
Elle est vraiment magnifique… On la regarde s’éloigner tandis que nous nous dirigeons vers Ellis Island pour la visite du musée de l’immigration.
Du coup, nous sommes les premiers à rentrer dans le musée et à récupérer l’audio guide.
Nous y resterons environ 2h : beaucoup de choses à lire, à écouter… C’est un musée incontournable pour celui qui veut comprendre l’histoire des Etats-Unis… Nous avons trouvé que tout était passionnant, bien expliqué, avec de nombreux enregistrements et photos d’archive.
Nous sommes peu nombreux à repartir pour Manhattan. On a une jolie vue sur tout le financial district, je mitraille. 🙂
Franchement, je vous conseille de faire comme nous, et de vous lever tôt. A 11h30, nous étions dans Battery Park. C’est là que nous avons croisé notre premier écureuil new-yorkais !
Puis, direction Battery Place Market, au 77 Battery Place, adresse communiquée dans le guide Geo pour acheter tout ce qu’il fallait pour un pique nique bio. Nous avons acheté une grosse salade, ainsi qu’un beau sandwitch à l’italienne, qu’on a nous coupé en deux pour mieux se le partager. Fernand s’est pris une bière qui s’est avéré être aux litchies, et qu’il a bu bien sagement, en la laissant dans son sac kraft 🙂
En dessert, une salade de fruit nous a permis de conclure ce pique nique, pris le long de l’Hudson River, en observant les financiers du quartier pendant leur pause déjeuner.
Nous nous dirigeons ensuite vers le World Financial Center, en suivant la promenade le long du fleuve, car je voulais voir les fameux palmiers dans l’atrium (palmiers de 12m de haut, provenant du désert des Mojaves).
Ensuite, direction Ground Zero. Il y a un monde fou, l’émotion n’est pas au rendez-vous… jusqu’à ce que j’aperçoive une rose plantée à côté d’un des noms gravés dans la pierre… On place une rose le jour de l’anniversaire de la victime… La taille des bassins est impressionnante, on a du mal à imaginer qu’il y avait ici deux tours immenses…
Nous reprenons notre marche et nous dirigeons vers Trinity Chruch, que nous visitons, puis vers Wall Street. Nous parcourons les rues du Financial District en observant les façades des immenses immeubles.
Après avoir autant marché, nous faisons une pause bien méritée dans le petit parc derrière le City Hall. Nous nous amusons à regarder les écureuils non craintifs qui s’approchent de nous. Il est 14h30. Nous voilà face au Brooklyn Bridge, pour la suite de la ballade…
Allez, on ne faiblit pas ! L’appareil photo en bandoulière, nous traversons l’East River, tranquilou, en profitant de la vue : Manhattan s’éloigne tandis que Brooklyn se rapproche…
On croise beaucoup de touristes, mais aussi des mariés, des vrais ou des faux, je ne sais pas ! Comme sur le pont des Arts, des cadenas prennent possession du pont…beaucoup moins qu’à Paris, mais quand même. Le pire, c’est que ceux qui n’ont pas de cadenas accrochent des noeuds de sac plastique. Je ne vous met pas la photo, c’est très moche :-/
A l’arrivée, je nous avais programmé une petite pause gourmande à la Brooklyn Ice Cream Factory, au pied du pont (1 Water St). Rien à dire sur la qualité des glaces. Nous la dégustons tranquilement…
Il est 15h15. Le Brooklyn Botanic Garden (990 Washington Ave) est ouvert jusqu’à 17h et comme il est gratuit le mardi, nous prenons le métro pour nous y rendre. Nous avons attendu le métro 30 minutes, le notre étant annulé et repoussé toutes les 10 minutes… Il est finalement presque 16h lorsque nous passons les grilles du jardin.
Que ça fait du bien ! Nous nous promenons dans les jardins. 20ha d’harmonie, de zénitude et de calme. On entend bien au loin la circulation des voitures et le brouhaha de la ville, mais face au jardin Japonais ou au Shakespeare Garden, nous nous ressourçons.
Nous restons jusqu’à la fermeture puis nous remontons Brooklyn à pied, jusqu’au bout de Fulton Street. Ce n’était pas voulu : au début, un peu cassés par toute la marche de la journée, nous cherchions la station de métro… que nous n’avons jamais trouvée ! Et quand finalement, les stations correspondant à la ligne souhaitée se sont matérialisées, cela ne valait plus de coup ! Cela nous a permis de découvrir vraiment Brooklyn, mais on était rincés
Bref, à 19h20 nous passions commande des meilleurs hamburgers de New York au Shake Shack (409 Fulton St) : vous commandez, vous payez et on vous remet un appareil qui vibre lorsque votre commande est prête. A Manahattan, il y a toujours beaucoup de queue alors quà Brooklyn c’était plutôt calme.
Et enfin, pour terminer cette journée marathon, retour au pont de Brooklyn pour le traverser et rejoindre Manhattan, de nuit. Au début, il fait encore un peu jour… et quand on arrive à son extrêmité la nuit est tombée…