Petit hors-sujet pour vous raconter une belle journée d’automne passée à … monter un combiné lit mezza + bureau + armoire !

Tout commence par une visite chez les deux grands pourvoyeurs de meubles-à-monter-soi-même-un-peu-sympas-et-pas-trop-nazes : Ikea et Alinea.

Histoire de faire un repérage, de mesurer les dimensions hauteur/largeur/profondeur… de tester la satisfaction future du gamin (après une journée de mecano, cela doit être charmant de
s’entendre dire « l’est nul mon nouveau lit, j’en veux pas ! na ! »).

Une fois le produit choisi, le vendeur trouvé, le bon pour passage en caisse rédigé, le paiement effectué, l’enlèvement marchandise repéré … les 4 colis ne pouvant rentrer dans le scenic en
même temps que femme et enfants, ces derniers ont du être ramenés à la maison avant que le zhom reparte pour Alinea, avec un scenic vidé des 3 sièges arrières !

Ouf, ça y est : il est plus de 20h, mais les cartons (ENORMES) sont dans le coffre… ouvert… et le zhom m’appelle pour que je l’aide à décharger…

On commence par le moins lourd… « Pardon ? c’est le moins lourd ? » Il m’a fallu 28 poses entre le coffre, passage du seuil de la maison, grimpette de l’escalier et pose délicate du paquet sur le parquet de la chambre d’Elian… « Attends, attends… j’ai pas de prise… j’en peux plus… faut que je fasse une pause… »
J’exagère à peine…

Je vous passe les détails pour les 3 autres colis mais vous imaginez le tableau…

Le lendemain, on se lève tranquille… on déjeune tranquille… et après le petit déj, comme tous les week-end, en déposant mon mug dans le lave vaisselle, alors que Fernand est en train de faire ses sudoku devant sa deuxième tasse de café, je commence une phrase par « Bon… »

J’ai rarement le loisir de la terminer… Dans ces cas-là, la réaction du zhom est immédiate : « eh, ho, c’est week-end (ou c’est vacances, ça marche aussi), on a le temps, on reste cool, on se met pas la pression ».

Ceux qui me connaissent ou lisent ce blog régulièrement savent que je suis super organisée mais du coup souvent speed et que je ne m’arrête jamais. Même pas le week-end.

Bon, donc dans ces cas-là, comme j’essaie de me soigner, je vais faire les lits des enfants, je lance une machine, je fais du rangement, tout en faisant poser un masque sur mon visage délicat… et j’attends que le zhom soit psychologiquement disposé à passer de l’étape petit-dej-je-me-lève-soyons-cool à l’étape « allez, on s’y met ! ».

Allez on s’y met ! On déballe les cartons… Attention !!! Y-a un ordre d’ouverture ! Et devinez quoi ? Le carton numéro 1 est sous les 3 autres ! Evidemment…

On se débarasse des cartons au fur et à mesure… en envahissant le rez-de chaussée…

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ça y est… les 35 planches sont là (c’est pas une blague), ainsi que les 10 paquets de vis… chacune ayant un petit nom sympatique composé de 2 ou 3 lettres… ce qui donnera à la fin de la journée :

« Chérie, tu me donnes 2 ADH, STP ? »
« Bien sûr mon coeur. Je t’ai aussi préparé la planche 32 avec 4 vis ADM, c’est la prochaine étape ».

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Sur la notice de montage, qui contient pas moins de 50 pages, on est censé monter ce meuble en 4h et 15 minutes à deux…

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Autant vous dire tout de suite que même si la notice est très bien faite (et ceci n’est pas un sarcasme, c’est un vrai compliment… je trouve que sur ce coup-là, Ikea a de quoi copier sur son concurrent), nous avons mis au moins deux heures de plus…

A chaque étape, le jeu consiste à répérer les bonnes vis et la bonne planche.

Pendant que Fernand visse, sur la planche adéquate, je fais le repérage des vis et planches des étapes suivantes.

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Quand je descends de temps en temps pour passer le linge de ma machine au sèche-linge, mettre de l’eau à chauffer pour faire rapido des spaguettis, ou autre activité du même genre… Elian, bien
installé devant cartoon network, me demande « ça y est ? il est monté mon lit ? »

A la page 42 sur 50, un truc nous chiffonne… Et là, on revient en feuilletant jusqu’à l’étape 7/50… et on comprend le problême… On s’a gouré… Zut, flûte… on a mis une planche
devant/derrière ce qui fait que les trous de la planche ne sont plus en face des trous des mini-équerres du bureau…

3 options :

1. Retirer la planche et la remettre à l’endroit –> impossible sans tout défaire. Il est 19h, on est joueur mais pas à ce point-là.

2. Changer les équerres de place pour que ça soit en face des trous

3. Faire des trous à la perceuse qui soient en face des équerres.

C’est cette dernière solution qui fut retenue… Donc le zhom est allé chercher la perceuse…

Voilà, passé ce petit désagrément, ne restait plus qu’à mettre le sommier, à le visser, et c’était enfin fini !

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Elian n’a pas l’air ravi sur la photo mais je vous assure qu’il l’était vraiment!

Le lendemain, il ne restait plus qu’à garnir le nouveau bureau, la nouvelle armoire et les nouvelles étagères, de jouets, voitures, livres et autres jeux de société : pour une « rangeuse » née
comme moi, c’était l’eldorado ! Oué !!!

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