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Quoi de mieux pour commencer 2008 en beauté qu’un week-end en célibataire sans enfant (ça rajeunit, si, si je vous assure !) avec une copine ?

Merci mon p’tit point, c’était super sympa… ‘Das’ Clairechen, ‘c’est neutre’ mais je peux t’assurer que toi, tu ne l’es pas !

Tout commence samedi matin, à 5h précisément lorsque le réveil émet ses bips. Vite, j’appuie sur le bouton pour les faire cesser avant que le zhom ne se réveille. Je saute dans la douche.

15 minutes plus tard, je suis lavée, habillée et les cheveux mouillés. Une noix de mousse spécial bouclettes, je froisse les cheveux avec les deux mains et c’est tout : j’ai la chance d’avoir des cheveux qui se « permanentent » tout seuls. Je dis ça quand je suis de bonne humeur. Sinon, c’est « j’en ai marre de mes frisettes ! »

J’appuie sur le bouton « arrêt » de la télécommande de l’alarme, et je descends au rez-de-chaussée prendre mon petit déjeuner. Oui, même à cette heure-là, je ne peux pas quitter la maison sans avaler quelque chose. Deux tartines de pain, un café noir et je remonte. Il est 5h30.

La valise est prête depuis la veille au soir, il me reste juste à finaliser le contenu du sachet en plastique pour mettre mes crèmes, mon gel douche, mes lingettes déo : j’ai tout pris en échantillon, comme ça, je suis sûre de ne pas dépasser 100ml ! Mais le pot de crème Nuxe que la miss m’a demandé de lui rapporter prend plein de place ! Tant pis, elle me prêtera dentifrice et
démaquillant !

Allez, je me maquille histoire de cacher un peu mes cernes d’insomniaque, je fais un bisou au zhom, toujours emmitoufflé sous la couette, et je descends mon barda. Le temps de vérifier que j’ai tout ce qu’il me faut, notamment le passeport et le bording pass imprimé la veille grâce au service d’enregistrement en ligne, et zou, je mets le manteau-doudoune et sors dans le froid. J’ouvre la porte du garage, et cela réveille mon bobo au bras (je me suis étalée en pleine rue jeudi sur une plaque de verglas, tout Nozay était une vraie patinoire !). Je démarre la Twingo : il est 5h55. C’est bon signe. J’adore quand les chiffres sont identiques, ne me demandez pas pourquoi.

15 minutes plus tard je trouve une place sur le parking de la gare de Massy. A cette heure-ci ce n’est pas trop difficile. La gare est déserte, exceptés deux gars un peu louches dans un coin. Je suis un peu trouillarde dans ces cas-là.

Tous les guichets sont fermés ! Ouf, au moment où j’aurais pu commencer à paniquer le rideau se lève et je peux acheter mon AR Massy-Roissy CDG.

Le train arrive à 6h19. Je m’installe, dans le sens de la marche, toujours. Je sors mon bouquin, un poche emprunté à la bibliothèque du CE juste pour l’occasion ! C’est un best seller en Allemagne : « Suche impotent Mann fürs leben » ou encore « Cherche homme impuissant pour relation longue durée » de Gaby Hauptmann. C’est sympa, ça se lit facilement.

Il me faut une heure pour arriver à Roissypôle. Ensuite, on prend le CDGVal, une sorte de tramway/métro automatique qui nous mène directement au terminal 1. Il est 7h35. Je suis super en avance (comme toujours, j’ai ce TOC) mais je passe la douane tout de suite, et m’installe dans le salon à côté des portes d’embarquement.

Une heure plus tard, complètement absorbée par la lecture, j’entends « Mme Charreau et Monsieur Brun sont attendus de toute urgence porte numéro 63 ». Je fais un bond, regarde ma montre ! Zut, l’embarquement était à 8h25 ! Je cours jusqu’à la porte, je peux à peine parler à l’hôtesse et mes mains tremblent en lui montrant le billet. Quelle nunuche ! Râter l’avion alors qu’on a 50 minutes d’avance ! Elle me demande si je connais monsieur Brun mais non, tant pis, l’avion est parti sans lui.

Comme c’est un tout petit avion, la valise va en soute. Je me retrouve assise à côté d’un papy, qui squatte largement l’accoudoir du milieu et qui passe son temps à renifler et à se racler la gorge, mon Dieu que ça m’agace ! Je suis à côté du hublot, l’avion passe au dessus des nuages gris et tout d’un coup, le soleil brille intensément au-dessus d’une mer de nuages blancs bien
floconneux ! Que c’est beau ! Et là papy me demande en allemand si je peux fermer le store, bitte, parce que ça le gêne pour lire son journal ! Non mais je vous jure !

Bon, passé ce désagrément, je me concentre sur ma lecture, refuse le sandwich au fromage emballé dans du plastique et ne prends qu’un verre d’eau.

L’avion a quitté Roissy à 8h50. On atterrit une heure après. Et comme je récupère ma valise à la descente de l’avion, je suis vite sortie. Clairechen n’est pas là. Je suis en avance de presque 10 minutes, des vents favorables, sans doute ! Elle est en train de se garer.

J’appelle le zhom puis j’aperçois la miss. On monte en voiture et on sort de l’aéroport.

Suite demain…