Of course, qui dit dessert de Pâques dit dessert au chocolat.

 Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait de fondant. Il faut dire que j’ai toujours un blocage psychologique dans le fait de
mettre quasiment une plaquette de beurre dans un gâteau…

 Etant dans la maison de campagne, je ne suis pas super équipée et je ne me lance jamais dans les trucs trop compliqués : pas de cadre,
pas de congel et surtout je crois pas envie de passer trop de temps dans la cuisine.

 Un fondant, c’était l’idéal.

Comme j’avais entamé la veille un sachet de poudre de noisette pour mes pralinés, j’ai ajouté cette petite touche de noisettes dans le fondant et cela apporte un vrai
plus.

J’ai fait de belles proportions car nous étions 9 et n’ayant pas de moule adapté, je devais faire cuire le fondant dans un plat à tarte
donc je voulais quand même un minimum d’épaisseur.

Ce qui donne :

  • 225g de chocolat pâtissier noir
  • 225g de beurre doux
  • 225g de cassonade
  • 6 oeufs
  • 80g de poudre de noisettes

Placer le chocolat (en carrés ou en pistoles) dans un cul de poule avec le beurre coupé en dés.

Placer le cul de poule sur une casserole d’eau bouillante et faire fondre le tout au bain-marie sans ne rien toucher pendant au moins 5
minutes,

Remuer pour rassembler le chocolat et le beurre en un beau liquide homogène. Réserver.

Dans un saladier, fouetter vivement les oeufs avec le sucre roux.

Ajouter le mélange beurre/chocolat puis les noisettes en poudre.

Verser le tout dans un plat à manqué ou un plat à tarte beurré et fariné.

Enfourner 30 minutes à 180°.

fondant-choco-noisettte-de-Paques.JPG

Pour la déco, j’ai piqué quelques petits oeufs à la récolte de chasse des enfants.

J’ai aussi fait fondre 100g de chocolat pâtissier au lait, que j’ai ensuite étalé sur une silpat.

J’ai saupoudré de vermicelle au chocolat et j’ai laissé prendre au froid une trentaine de minutes.

Ensuite j’ai découpé en forme d’oeuf et en forme de triangle.

De la déco avec les moyens du bord, sans matériel particulier mais qui fait son petit effet quand même, c’est ce qui compte !