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Bon, autant vous dire tout de suite que y-a pas encore les meubles, on en est loin.Y-avait (et y-a encore) tellement de choses à faire avant de se préoccuper de l’aménager…

Bref, vous vous rappelez ? La cuisine à Souesmes, c’était ça : 

Un meuble marron fabriqué sur place, entourant un évier à l’ancienne ; du carrelage blanc aux endroits stratégiques et 3 prises (à 1m50 du sol).

La première fois que j’ai ouvert le placard marron, j’ai refermé tout de suite ! Puis, je me suis armée de mon aspirateur et j’ai aspiré toutes les toiles d’araignée qui se trouvaient installées là depuis belle lurette (je rappelle que la maison n’était plus habitée).

Mais même sans toile d’araignée, le placard était en fait un cache misère car la peinture (ah ce magnifique saumon) s’arrêtait à la porte.

Faute de place, je me suis résignée à utiliser ce placard, mais en plaçant mes affaires dans des cartons, des boites, etc : aucun contact direct !

Bref, il était hors de question que je maintienne cette horreur.

L’électricité pose également un problème : comment je fais moi pour brancher frigo, lave-vaisselle, four, plaque, et les divers appareils électroménager ?

L’autre truc gênant se trouve de l’autre côté : vous voyez, à gauche de l’évier, il y a un racoin dans la pièce : l’angle est occupé par un conduit de cheminée. Celle-ci a été condamnée mais les conduits intérieur et extérieur non.

Voici le toit au dessus de la cuisine :

Le conduit fait près de 4 mètres ! On s’est taté pour l’enlever et puis on s’est dit qu’on se garderait ça pour plus tard.

Donc, première étape des travaux : on casse l’existant !

Fernand démonte/détruit le meuble :



Puis commence à péter le racoin.



On croyait casser une cloison en briques et apparaissent des boisseaux. Là, le doute s’installe… Heu, mais si on casse ce truc par le bas, comment ça va tenir la-haut ?

On décide donc de ne pas y toucher pour le moment, et on casse tout autour.

Oui, mais avant d’arriver en haut, on confirme que le conduit extérieur prend bien appui sur les boisseaux ! Oups…

Eh oui, l’erreur des débutants ! A Nozay, on a un conduit extérieur (livré en standard) mais il ne descend pas jusqu’au salon (sinon pas de place pour la grande TV !), donc nous espérions que le
principe était le même !

Que nenni !

Il faut donc retirer le conduit !

Qu’à cela ne tienne, faute de dispo d’échaffaudage le zhom et son frangin emprunte la grande échelle de René et c’est parti mon kiki !

Ce qui va suivre ne doit absolument pas être reproduit chez vous : cette expérience a été réalisée sans trucage mais avec des cascadeurs expérimentés ! Ahem…

J’en plaisante aujourd’hui mais ce jour-là je n’étais pas fière quand, sachant les deux gars dans cette position-là :


J’ai entendu soudain un énorme bruit de dégringolade et de casse !

Il ne faut jamais s’appuyer sur un conduit. Celui-ci était en très mauvais état et les boisseaux à peine scellés les uns aux autres.

Quand mon beauf a enlevé le chapeau, tout a commencé à se désolidariser… C’est la gaine intérieure qui aidait en fait à maintenir le tout ! Il n’a pas pu tout retenir donc une grosse partie du conduit supérieur est tombée en morceaux sur le toit, cassant bien évidemment des tuiles et créant un trou !

 
 
Cela aurait pu être pire : tout le monde s’en est sorti indemne, il n’y avait que le toit à réparer…

Le zhom a donc pu continuer à tout péter à l’intérieur : on a sorti la disqueuse et là, je ne vous raconte pas la poussière qui s’est déposée partout, partout, partout…



Du coup, sans conduit, on se retrouvait avec un trou dans le plafond !

Le toit a été réparé par un couvreur :



Et le zhom a rebouché le trou avec un morceau de BA13 (et quelques morceaux de rails).



On a ensuite fait un mortier pour recouvrir les briques et se mettre à niveau par rapport aux murs existants. Le zhom a également retiré tout le carrelage du mur.

Comme vous l’aurez remarqué, le mur de l’évier, donnant sur l’extérieur, n’était pas isolé. Quitte à être en plein travaux je me suis dit que c’était le bon moment pour y remédier.

Nous avons choisi des plaques de BA13+Polystyrène (100) thermoacoustique. Elles sont très épaisses (R=2,6) !

Le zhom a préparé les plaques en faisant les découpes adéquates.


Bien sûr, avant de coller la plaque sur le mur, il a fallu préparer la plomberie et l’electricité.

Pour la plomberie, Fernand a coupé les tuyaux de cuivre et a réalisé une jonction pour repartir sur des tuyaux en HTA2.

Pour l’electricité, il a prévu une prise pour le futur lave-vaisselle ainsi qu’une sortie au niveau du futur plan de travail.

Cela a l’air de rien dit comme ça, mais le zhom a bossé tout seul et j’étais vachement fière de lui !

Donc, ceci fait, on a pu coller les plaques d’isolant : on place des plots de MAP sur la plaque, côté polystyrène et on redresse en appuyant bien avec une règle métallique.

Ah oui, pour le tour de fenêtre, le zhom a fixé des rails sur le mur ainsi que dans les plaques afin de pouvoir obtenir une structure qui lui permettrait de finir le tour avec des plaques de BA13.

Une fois les plaques collées, le zhom a pu terminer la plomberie. Il a prévu 3 robinets d’arrêt : lave vaisselle (eau froide), eau chaude, eau froide.

Les tubes en HTA2 se collent, la colle faisant office de soudure. Mais avec le temps de faire les raccords + le temps de séchage, il a été necessaire de couper l’eau dans la maison
pendant  2 jours.

Le gros tuyau gris c’est pour l’évacuation. Il sera recoupé quand nous aurons l’évier.

C’est tout pour aujourd’hui, la suite demain !